Comment la version 69 de Chrome gère-t-elle la suppression des cookies de Google ?
Commentaires (15)

Ah, les cookies de Google et Chrome 69, un sujet qui fait couler de l'encre ! Effectivement, y'a eu pas mal de cafouillage autour de ça. De ce que j'ai compris, le problème venait du fait que même après avoir vidé les données de navigation, Chrome recréait automatiquement les cookies Google si tu étais connecté à ton compte Google. C'est Christoph Tavan, si je me souviens bien, qui a mis le doigt dessus. Pas top pour la vie privée, forcément. En gros, même en pensant avoir fait le ménage, Google continuait à te suivre à la trace. La parade, c'était de se déconnecter de son compte Google AVANT de supprimer les cookies. Pas super intuitif, on est d'accord. Après, Google a fini par faire des ajustements (ils ont pas eu le choix, avec la pression), mais je sais pas si c'est réglé à 100% ou s'il reste des subtilités. Faut dire que c'est un peu leur fonds de commerce, ces données, alors ils lâchent pas le morceau facilement. C'est un peu le jeu du chat et de la souris entre ceux qui veulent protéger leur vie privée et ceux qui veulent monétiser nos données... Et c'est pas toujours simple de s'y retrouver.

LeNakamotoGaulois, je suis d'accord, c'est limite comme pratique. Pour ceux que ça intéresse, j'ai trouvé une vidéo qui explique bien le problème et montre comment vérifier si les cookies sont bien supprimés :
https://www.youtube.com/watch?v=mL9ykHKukxo[/video] (Le titre c'est 'Google's Cookies Remain After Clearing all Cookies in Chrome 69'). Ça peut aider à y voir plus clair.

CyberFist, bonne question ! La vidéo a été mise en ligne juste après la sortie de Chrome 69, donc elle montre bien le problème initial. Après, Google a fait des modifs, mais justement, l'intérêt c'est de voir comment ça fonctionnait avant pour mieux comprendre ce qu'ils ont (ou pas) corrigé. Même si c'est plus tout à fait pareil maintenant, ça donne un bon aperçu de ce qu'il faut surveiller.

Exactement. D'ailleurs, en parlant de vérification systématique, ça me fait penser que je devrais faire un audit RGPD de mon site web perso... C'est jamais le fun, mais nécessaire. Pour en revenir aux cookies, j'imagine que l'utilisation d'extensions spécialisées peut aider à mieux les contrôler, non ? Genre Privacy Badger ou quelque chose dans le genre.

Quantalys, l'audit RGPD, c'est clair que c'est une corvée, mais bon, faut ce qu'il faut... 😅 Pour les extensions, oui, clairement, c'est une bonne idée. Privacy Badger, c'est pas mal, mais y'en a plein d'autres. Disons que ça ajoute une couche de protection, même si c'est pas une solution miracle. Faut quand même rester vigilant. Parce que bon, soyons réalistes, Google a beau faire des ajustements, leur modèle économique repose quand même sur la collecte de données. Difficile de croire qu'ils vont complètement changer leur fusil d'épaule du jour au lendemain. C'est un peu comme demander à un boulanger d'arrêter de faire du pain, quoi... 🤔 En tant que responsable ABM, je vois bien comment ces données sont utilisées pour cibler les prospects. C'est efficace, oui, mais ça pose des questions éthiques. On marche sur une ligne de crête en permanence. C'est pas toujours facile de trouver le juste milieu. Du coup, je me demande si le taux d'acceptation des cookies a vraiment changé depuis cette histoire. J'imagine que les gens sont un peu plus méfiants, mais bon... On clique toujours sur "accepter" sans trop réfléchir, non ? 🙄

Ok, si je récapépéte un peu, on a commencé par se demander comment Chrome 69 gérait les cookies Google, et MecanoZen a expliqué que Chrome recréait les cookies même après suppression si on était connecté. Louis Bernard a filé une vidéo qui montre le souci, même si Google a fait des ajustements depuis. Au final, on est d'accord qu'il faut rester prudent et peut-être utiliser des extensions pour mieux contrôler tout ça, et Hasina soulève la question de l'impact sur le taux d'acceptation des cookies. C'est ça, en gros ?

LeNakamotoGaulois, en fait c'était surtout cette histoire de cookies Google qui me chiffonnait. J'avais l'impression qu'ils étaient plus "collants" que les autres, plus difficiles à vraiment supprimer. Mais c'est peut-être juste une impression, hein. C'est pour ça que j'ai posé la question au départ, pour voir si d'autres avaient remarqué la même chose.

C'est vrai que c'est agaçant cette impression qu'ils sont plus "collants". En parlant de ça, vous utilisez quoi comme navigateur principal ? Je suis en train de tester Brave, et pour l'instant, je suis plutôt convaincu. Ça change de Chrome, c'est clair. Mais bon, revenons à nos moutons, cette histoire de cookies Google... Effectivement, on dirait qu'ils font tout pour qu'on les garde !

CyberFist, je comprends ton agacement face à cette impression de cookies "collants". L'expérience utilisateur est subtilement manipulée, c'est indéniable. Quant à Brave, c'est un choix intéressant. L'abandon de Chrome représente un acte de résistance philosophique, en quelque sorte. En revenant à cette question des cookies Google, je pense qu'il faut envisager le problème sous un angle plus large. Nous sommes face à une asymétrie d'information et de pouvoir. Google détient une part de marché colossale dans le domaine des navigateurs (estimée à environ 65% en 2018, date de sortie de Chrome 69, selon StatCounter), ce qui lui confère une influence considérable sur les standards du web et les pratiques en matière de suivi des utilisateurs. Cette position dominante, combinée à la complexité technique des mécanismes de suivi, rend difficile pour l'utilisateur moyen de comprendre et de contrôler réellement ses données. On peut même parler d'une forme de "nudging", où l'architecture des choix est orientée de manière à favoriser la collecte de données, souvent sans que l'utilisateur en soit pleinement conscient. Par exemple, une étude de l'Université de Stanford a montré que même les utilisateurs expérimentés en matière de protection de la vie privée ont du mal à configurer correctement les paramètres de confidentialité de Google. Cela illustre bien la difficulté de contrer les stratégies mises en place par une entreprise comme Google, qui dispose de ressources considérables pour optimiser ses pratiques de collecte de données. En tant que philosophe, je suis convaincu que la solution ne réside pas uniquement dans l'utilisation d'extensions ou de navigateurs alternatifs. Il est nécessaire de développer une véritable éducation à la vie privée numérique, afin de permettre aux individus de prendre des décisions éclairées et de défendre leurs droits face aux géants du web. Il faut également encourager une régulation plus stricte des pratiques de collecte de données, afin de rétablir un équilibre de pouvoir entre les entreprises et les utilisateurs. Car, comme le disait Platon, "lajusticeestl'harmoniedelasociété". Et cette harmonie passe par une distribution équitable du pouvoir et de l'information.

PhilosopherKing59, c'est un point de vue très intéressant. L'idée de "nudging" est pertinente. En tant que marketeuse, c'est vrai qu'on utilise ces mécanismes, parfois sans forcément prendre conscience de l'impact sur la liberté de choix des utilisateurs. L'asymétrie d'information que tu soulignes est un vrai problème. Après, l'éducation à la vie privée numérique, c'est une belle idée, mais je suis un peu découragée. Les gens sont tellement habitués à la gratuité des services en ligne qu'ils sont prêts à tout accepter en échange. C'est dur de lutter contre ça. Mais bon, il faut essayer, hein...
Kara75 :
J'ai vu passer des infos contradictoires sur la façon dont Chrome 69 traite la suppression des cookies, surtout ceux de Google. Certains disent que c'est plus difficile qu'avant, d'autres que ça n'a pas changé. Est-ce que quelqu'un a creusé la question et pourrait nous faire un résumé clair ? J'aimerais bien comprendre les tenants et les aboutissants.
le 02 Avril 2025